François Legault a récemment dit que les Québécois doivent changer d’attitude à propos des grands projets industriels pour développer l’économie de la province. Lundi, le Pierre Fitzgibbon a publié un texte dans La Presse afin de rappeler aux gens l’importance des grands chantiers. Écoutez le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie qui s’entretient avec l’animateur Paul Arcand.
Depuis quelque temps, le projet de construction d’une immense usine de cellules de Batterie sur la Rive-Sud de Montréal semble inquiéter la population, d’autant plus que de récentes histoires sont sorties dans les médias concernant des manœuvres douteuses de la part des dirigeants de Northvolt et de certains politiciens caquistes…
«Je pense que certains faits ne sont pas bien connus. Des personnes concluent qu’il y a eu des erreurs au niveau de l’environnement. Je dirais que le processus d’évaluation environnementale fait par le ministère est très rigoureux. Nos règles sont rigoureuses et Northvolt va les respecter. Les règles n’ont jamais été changées pour cette entreprise, elles ont été établies pour une filière qui n’existait pas. Je pense que Northvolt c’est un beau projet. [...] Il n'y a pas eu de clause Northvolt pour le BAPE (Bureau d'audiences publiques sur l'environnement). Maintenant, il y a eu une création de normes. On peut les questionner. BAPE ou non, ce qui est important c'est que la finalité du projet soit dans le respect des normes.»
Durant l’entrevue, il aborde aussi les revendications de Northvolt quant à la construction d'une usine au Québec.
Par ailleurs, M. Fitzgibbon apporte des précisions quant au «fameux déjeuner» auquel il a participé avec le président-directeur général de Northvolt pour l’Amérique du Nord, Paolo Cerruti.
Au dire du ministre, le gouvernement a choisi de développer au Québec une économie basée sur des secteurs d’avenir qui lui permettent de se démarquer à l’échelle mondiale.
«On crée une filière intéressante au Québec. On va décarboner et on va créer des emplois bien rémunérés. Il faut être fier de ça, en général. Il faut créer de la richesse collective.»