Le gouvernement du Québec s'adressera à la Cour suprême du Canada pour empêcher les enfants des réfugiés et des demandeurs d'asile d'avoir accès aux garderies qui sont subventionnées par l'État.
Ce débat dure depuis quelques années, alors que la politique initiale avait été établie par le gouvernement de Philippe Couillard, il y a environ six ans.
La Cour d'appel a toutefois infirmé cette décision en disant que ça violait des dispositions de la Charte.
Écoutez le député de Saint-Henri–Sainte-Anne, Guillaume Cliche-Rivard, souligner à quel point il est, selon lui, désolant de voir le gouvernement de la CAQ s'obstiner à pointer du doigt les demandeurs d'asile. Il estime que ce n'est pas en empêchant leurs enfants de fréquenter les CPE de la province que la situation va s'améliorer.
«On travaille en immense collaboration avec la ministre pour compléter notre réseau sur le nombre de demandeurs d'asile. J'ai dit qu'il fallait qu'on ait une entente avec le fédéral pour les autres provinces, pour réduire le nombre; il faut qu'on ait un partage équitable. Le Québec fait plus que son rôle, par rapport à son poids démographique. On ne peut pas d'un côté dire que ces gens-là sont un fardeau et leur bloquer l'accès aux garderies. C'est ce qui fait que les femmes ne peuvent pas aller travailler.»