En réaction à la vague de féminicide, le gouvernement du Québec s'est engagé à permettre la construction de nouvelles maisons d'hébergement pour les femmes, pour les enfants qui sont victimes de violence conjugale.
Or,selon la ministre de l’Habitation France-Élaine Duranceau, le financement des projets de maisons d'hébergement pour les femmes victimes de violences coûte trop cher.
Paul Arcand reçoit Maud Pontel, de l’Alliance des maisons d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale pour décortiquer les coûts liés à ces projets de maisons d'hébergement.
«Pourquoi il faut aménager dans chacune des chambres des entrées pour laveuse sécheuse alors? Une buanderie ferait l'affaire ?» demande Paul Arcand à Maud Pontel.
«Quand on parle des maisons d'hébergement, il y a des dispositifs de sécurité, il y a des espaces d'intervention, des dispositifs de sécurité parce qu'on doit protéger des femmes et des enfants qui fuient, des situations de violence qui sont à risque parfois d'homicide. Et quand on parle d'espace d'intervention, c'est parce que ces personnes-là ont besoin de se reconstruire. Après des situations aussi traumatisantes, on va parler aussi de tout ce qui va être durabilité dans une maison d'hébergement par exemple, de dix places, c'est pas juste dix femmes qui vont être hébergées sur une année, c'est au moins une centaine, donc il va y avoir beaucoup de roulement.»