Alors que le Grand Prix de Formule 1 s'invitait dans la métropole, le Service d'incendie de Montréal a-t-il fait une erreur en exigeant la fermeture de plusieurs terrasses de restaurants bondées de clients, vendredi soir?
Écoutez les commentaires des commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez sur le sujet, lundi, au micro de Paul Arcand.
«Les pompiers ont une culture de la sécurité. Pour eux, c'est: ''Il y a un incendie possible dans dix minutes." C'est leur fonctionnement, c'est leur tête, ils ne sont pas agents de bord: ''Voulez-vous un petit coussin pour votre confort?" Non, c'est pas ça. Leur job, s'il y a un incendie, c'est d'évacuer une terrasse à la vitesse X. Puis il faut dire une chose, ce ne sont plus des terrasses. Ce qu'ils ont fait sur la rue Peel, c'est qu'ils ont transformé le concept de terrasse en agrandissement du restaurant. Donc c'est couvert, c'est fermé sur trois côtés. Il n'y a plus qu'un accès pour le trottoir. Ils ont dit: ''On veut trois mètres minimum pour l'évacuation par le trottoir." Et je trouve ça légitime.»
«J'ai de la difficulté à comprendre pourquoi c'était si urgent, vendredi soir. Les inspecteurs débarquent, puis ils demandent aux clients de payer, alors que les clients passent une belle soirée: ''Ça va bien, t'es de bonne humeur, la vie est belle." Et là, on te dit que la soirée est terminée. Voyons!? Est-ce que je suis vraiment au Québec? Sur quelle planète suis-je pour que les autorités procèdent de cette façon? Je reviens à ma question, puis peut-être qu'on aura une réponse: ''Est-ce qu'il y avait un danger imminent?"»