La ministre canadienne des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Diane Lebouthillier, a fait une sortie remarquée et étonnante cette semaine en déclarant que le phoque est «un prédateur de la mer» comparable à un rat: il faut stabiliser sa population pour protéger les stocks de poissons.
Mais, le phoque est-il à ce point responsable de la baisse du garde-manger océanique? Le phoque est-il vraiment une espèce invasive?
Écoutez Lyne Morissette, chercheuse en écologie des écosystèmes et des mammifères marins, qui en parle avec l'animateur Louis Lacroix.
«Effectivement, il y a beaucoup de phoques à l'heure actuelle, mais ce sont aussi des prédateurs naturels. Il a sa place dans l'écosystème. Le phoque aide à contrôler des populations de plusieurs espèces de poissons. Ultimement, il peut être bénéfique. Il faut voir ça comme une poutre dans une charpente de maison. Tout le monde a sa place. Mais là, évidemment, il y a un débalancement.»
Lors de ce segment, elle parle également des tenants et aboutissants de la chasse aux phoques au pays.