Dans une lettre ouverte publiée dans La Presse, Catherine Leclerc, professeure à l'Université McGill, critique le démantèlement du camp propalestinien et l'augmentation de la sécurité depuis son retrait.
Elle souligne que le camp n'interférait pas avec la vie universitaire et que depuis son retrait, l'accès au campus est devenu plus restrictif, nécessitant des identifications et des autorisations administratives, ce qui pose des problèmes d'accès inégal pour certains membres de la communauté McGill.
«On rend l'accès difficile même à la population de la communauté. C'est maintenant un campus très sécurisé. Il faut montrer ses cartes d'identité pour pouvoir entrer. Je ne peux pas amener des professeurs qui viennent de l'étranger sans avoir à l'avance obtenu une lettre signée par une haute instance administrative. L'accès est géré par des gardiens.»