La chanteuse américaine Beyoncé a permis à l'équipe de campagne de Kamala Harris de se servir de sa chanson Freedom lors de ses rassemblements à venir jusqu'à la présidentielle américaine.
Comment les démocrates vont se servir des célébrités au cours des derniers mois de la campagne? Henry Arnaud en discute avec Catherine Beauchamp et Philippe Cantin.
Henry Arnaud mentionne l'engagement de Greg Propper, un entrepreneur spécialisé dans l'association des célébrités avec des causes charitables par l'équipe de Joe Biden pour gérer l'implication des «stars» à Hollywood.
En revanche, il est important d'utiliser les vedettes dans un cadre bien établi, exemple à la clé, Barbra Streisand.
«Barbra Streisand, qui est littéralement l'égérie du Parti démocrate depuis plusieurs décennies. Ce n'est pas qu'elle a disparu, mais on lui a demandé de se mettre un petit peu en retrait. Parce que Barbra Streisand, pour le grand public, c'est quelqu'un de richissime qui a une propriété de dizaines de millions $ à Malibu. C'est une star mondiale, mais c'est quelqu'un qui, pour des électeurs indécis, qui sont proches des républicains, mais qui pourraient voter démocrate, c'est quelqu'un qui a priori serait un repoussoir, car elle représente beaucoup trop Hollywood, le star-system et les milliards de l'industrie du cinéma américain.»
Et si Taylor Swift demande de faire partie de l'équation?
«Je peux dire que Taylor Swift a certainement déjà été en discussion avec les démocrates pour la campagne de Kamala Harris, parce que quand j'avais parlé avec Greg Propper au niveau des réseaux sociaux, il m'avait déjà dit à l'époque que ce n'est pas d'avoir des 'stars' disponibles, mais c'est de savoir comment les utiliser et quand les utiliser.»
«Pourquoi, tout de suite, dégainer, entre guillemets, la cartouche Taylor Swift, alors qu'on est très loin du jour J, d'après moi? On va attendre fin septembre, peut-être même en octobre pour que Taylor Swift officiellement, dise qu'elle soutient Kamala Harris et la voir dans un gala, dans quelque chose comme ça.»