Les 1200 débardeurs du port de Montréal sont en lock-out depuis 21h dimanche soir.
L'Association des employeurs maritimes (AEM) a indiqué par communiqué n'avoir d'autres choix que de décréter le lock-out en raison du rejet par le syndicat de l'offre finale déposée jeudi.
Les débardeurs se sont en effet prononcés à 99,7% contre l'offre patronale.
Écoutez la chronique de Marie-Eve Fournier qui se penche sur les impacts de ce conflit de travail dans notre quotidien.
«C'est pas un conflit comme un autre qui est loin de nous et qui ne nous concerne pas. Quand un port cesse ses activités, ça a un impact dans nos vies. Sur ce qu'on retrouve à l'épicerie, chez Costco, chez Walmart. Même sur les emplois, parce qu'il y a des usines qui pourraient tourner au ralenti, le manque de matières premières. Donc c'est vraiment une mauvaise nouvelle pour beaucoup d'entreprises, pour tout le monde, pour l'industrie, pour l'économie du pays. Et c'est décourageant de voir à quel point c'est toujours compliqué les relations de travail dans les ports.»