Paul Arcand reçoit en studio le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, en vue de l’élection provinciale du 3 octobre.
D’entrée de jeu, l’animateur de Puisqu’il faut se lever questionne le politicien quant à ses valeurs de droite et de libertarien, qui se sont un peu estompées durant l'actuelle campagne électorale.
«Pourtant, durant le débat, j’ai parlé beaucoup du secteur privé en santé et un peu en éducation. J’ai aussi abordé la taille de l’État. C’est assez clair que le PCQ est le parti de la rigueur budgétaire. On veut instaurer de la concurrence, mettre fin aux monopoles (dont la SAQ). On veut réduire également les subventions aux entreprises (faites notamment par Investissement Québec). Cela dit, on ne peut pas faire 500 choses en quatre ans. On a choisi cinq clous sur lesquels taper. Si on réforme le système de santé en instaurant le privé, ça va prendre beaucoup d’énergie. On veut aussi baisser les impôts et exploiter [davantage] nos ressources naturelles. On est aussi le seul parti qui dit vouloir réduire le nombre de fonctionnaires, surtout dans la bureaucratie.»
En santé, M. Duhaime souhaite par exemple accorder plus de responsabilités décisionnelles dans les hôpitaux.
Questionné quant au climat de travail dans les centres hospitaliers, Éric Duhaime répond ceci: « Beaucoup de gens ont quitté leur milieu de travail pour d’autres raisons que le salaire. Les travailleurs ont l’impression d’être traités comme du bétail. Plus on rapproche le pouvoir de l’employé, plus il y a une sorte de sentiment d’identité au sein de son institution. »
M. Duhaime suggère par ailleurs que l’État paye des services offerts par des fournisseurs de soins qui sont impossibles à obtenir dans le système public.
Le troisième lien
Quant au troisième lien entre Lévis et Québec, qui occupe un espace considérable dans la politique québécoise, Éric Duhaime traite de cette possible étude menée par le gouvernement Legault.
La pandémie
Évidemment, le sujet de la pandémie est abordé par Paul Arcand et Éric Duhaime, un sujet très houleux qui attiré au chef du Parti conservateur de nombreuses critiques. D’un autre côté, son point de vue rassemble de nombreux électeurs derrière sa formation politique.
-> Écoutez l'intégralité de l'entrevue accordée par Éric Duhaime à l'animateur Paul Arcand, vendredi matin, en cliquant sur l'extrait sonore ci-dessus.