Paul Arcand revenait sur le sujet de l'arnaque amoureuse décrite par sa chroniqueuse Bénédicte Lebel dans sa revue de presse, mardi.
«Le premier réflexe est de juger les victimes», dénotait-il, en déplorant que cela pouvait faire en sorte que celles-ci demeurent isolées.
Là où l'animateur était toutefois le plus déclenché, c'est l'embauche de Sandro Grande comme nouvel entraîneur-chef de l’équipe de soccer de réserve du CF Montréal.
Ce dernier avait réagi avec des propos extrêmement violents dans la foulée de la fusillade survenue le soir de l’élection de Pauline Marois tout en dénonçant fortement les séparatistes.
«J'ai l'impression que les dirigeants d'entreprises, d'équipes de sport prennent les gens pour des imbéciles», en prenant soin de noter que l'équipe montréalaise envoyait un drôle de message aux partisans.
Le CF Montréal a annoncé peu avant 10h qu'il mettait fin à son entente avec Sandro Grande.
«Nonobstant nos opinions politiques, ça manque de respect (...) Avant de nommer quelqu'un qui souhaite la mort ou l'assassinat d'une femme ou d'un homme politique, j'y penserais deux fois. Ils sont tellement dans leur petite bulle qu'ils envoient un communiqué en disant: il s'excuse d'ailleurs des propos qu'il a tenus sans dire de quoi il s'agissait...»
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