Réforme judiciaire controversée en Israël: les derniers développements sur les manifestations actuelles avec l'expert Sami Aoun.
La crise s’amplifie en Israël, mardi, après l’adoption par le Parlement d’une mesure importante du projet de réforme judiciaire controversé porté par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Celle-ci a suscité des appels à la grève générale dans un contexte de contestation grandissante, explique l'Agence France-Presse dans un article publié mardi.
Cette mesure, qui vise à limiter la possibilité pour la Cour suprême d’invalider une décision du gouvernement, a été approuvée par les 64 députés de la coalition du premier ministre, sur un total de 120.
Dans un entretien avec l’animateur Louis Lacroix, écoutez Sami Aoun, politologue spécialisé dans les enjeux et conflits au Moyen-Orient et professeur émérite à l’Université de Sherbrooke.
«Il y aurait une raison personnelle, selon les détracteurs. Benjamin Netanyahu veut éviter d'aller en procès et éventuellement en prison. Il y a un aspect individualiste. Il y a quelque chose de plus profond. Il y a deux visions qui s'entrechoquent en Israël... La vision d'un État laïque, libéral et démocrtique. L'autre vision met en valeur la religion et l'ultra-conservatisme. Cela illustre une fracture sociale.»