Lors de son segment quotidien au micro de Luc Ferrandez, la collaboratrice Geneviève Pettersen revient sur la nouvelle loi sur la DPJ qui ne donne pas les effets escomptés sur le terrain, pour les jeunes qui ont 18 ans.
Elle commente le fait que la loi 15, entérinée il y a deux ans, à la suite des recommandations de la commission Laurent, qui visait entre autres de replacer l'enfant au cœur des interventions et d'offrir un milieu de vie stable, ne rencontre pas les buts fixés.
«On sait qu'avant, quand on atteignait l'âge de 18 ans, on était plus sous la responsabilité de la DPJ, dit Geneviève Pettersen. C'est toujours le cas. Mais, la nouvelle loi proposait de mieux les accompagner, de moins les laisser à eux-mêmes. Donc, la DPJ s'était engagée à mieux soutenir ces jeunes, à prendre des mesures pour faciliter le passage du centre jeunesse, bien souvent du centre de réadaptation. Et pour ce faire, on se proposait de les informer davantage sur tous les services qui existaient auxquels ils auraient droit.»
Or, les organismes qui soutiennent la DPJ affirment que ça ne fonctionne pas.
«Là, on apprend aujourd'hui que cette idée, qui semble bonne sur papier, on va leur donner des ressources, on va leur expliquer, les intervenants vont se parler, puis ils vont être mieux outillés pour faire face à la suite. Ben ça ne passe pas le test de la réalité.»