Les contrôleurs routiers demandent d'être armés depuis une montée des incidents violents. Leur cause qui dure depuis 5 ans se poursuit aujourd’hui à Montréal devant le tribunal pour forcer la main du gouvernement provincial.
Écoutez l'entrevue de Paul Arcand avec Jean-Claude Daigneault, président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec.
«Le transport de véhicules volés, ça se fait tout le temps via des camions. Nous autres, notre mandat premier, c'est l'interception des véhicules lourds, les camions, les autobus, les taxis», explique Jean-Claude Daigneault.
«Ces véhicules-là sont la plupart du temps escortés par des gens qui sont armés, parce que le chauffeur du camion, lui, souvent, dans notre jargon, on appelle ça une mule. Lui, il n'est pas trop au courant de ce qu'il transporte, mais il y a des gens qui, c'est comme la police d'assurance là, suivent en arrière», ajoute-t-il.
«Évidemment, quand on va vérifier l'espace de chargement puis qu'on tombe sur de la drogue ou des armes à feu, bien là, nous autres, on va mettre le conducteur en état d'arrestation, puis on appelle la police. C'est là qu'est le problème.»