Les funérailles commencent ce mardi pour le président iranien Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d'hélicoptère.
Le président était pressenti comme successeur au Guide suprême d’Iran.
Devant son décès, plusieurs anticipent une période d’incertitude politique.
À l'émission Puisqu'il faut se lever, mardi, écoutez Sami Aoun, politologue, professeur à l’Université de Sherbrooke et directeur de l'observatoire du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord à la Chaire Raoul-Dandurand.
«Dans les cercles de décision, qu'ils soient en Iran ou ailleurs, [la thèse] du sabotage a été éliminé. C'est plutôt les intempéries et l'imprudence aussi de dirigeants iraniens qui ont mis tout le monde dans le même hélicoptère - qui date de plus de 50 ans et qui était quand même vétuste. [...] Ebrahim Raïssi était responsable de l'exécutif, certes. Mais, c'est le Guide suprême en Iran, Ali Khamenei, qui est vraiment la personnalité forte, qui décide des orientations et des virements et des tournants de l'histoire de l'Iran.»