Un entrepreneur en construction du Bas-Saint-Laurent rapportait, cette semaine dans Le Journal de Montréal, ne pas pouvoir embaucher de charpentiers et menuisiers provenant du programme gouvernemental québécois destiné à former ces travailleurs, malgré 30 finissants régionaux.
Si certaines personnes s’étaient inscrites à la formation seulement pour empocher les 750$ par semaine, d'autres souhaitaient simplement acquérir des compétences dans ce domaine pour réaliser des projets personnels.
Est-ce une réalité généralisée ou plutôt un cas anecdotique? Le programme a-t-il d’autres failles?
Écoutez Félix Rhéaume, directeur des affaires publiques et gouvernementales à l’Association de la construction du Québec, aborder la question, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
«On est autour de 40 % des diplômés qui aujourd'hui travaillent dans l'industrie. Je pense qu'il faut voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Mais assurément, on veut améliorer ce taux de conversion. Il y a probablement lieu de resserrer la sélection à l'entrée, mais sans dissuader les gens de joindre le programme.»