Des résidents locataires du Village olympique de Montréal, construits à l'occasion des Jeux de 1976, refusent de payer une hausse de loyer en raison de la désuétude des lieux et d'un entretien qui serait plus que déficient.
C'est le constat d'Anouk Lebel qui aborde le sujet dans un article du Journal de Montréal alors qu'elle s'est entretenue avec plusieurs résidents de ces emblématiques tours en forme de demi-pyramides.
Écoutez Elaine Lavallée, une locataire du village Olympique sur la rue Sherbrooke Est, à Montréal, qui a accepté de témoigner, et Jean-François Nadeau, historien et chroniqueur au journal Le Devoir, en discuter à l'émission Le midi.
«C'était difficile de trouver un logement pendant la pandémie et finalement je suis tombée sur le Village olympique. On n'avait pas le droit de visiter, mais ils nous ont envoyé un film pour montrer à quel point c'était beau, propre, tout ça. Quand j'ai vu mon appartement, c'était une catastrophe totale; les planchers tout croches, la porte et le moustiquaire brisé, etc. Après un an, lors du renouvellement du bail, j'ai accepté une petite hausse, mais j'ai exigé les rénovations. Finalement, ils ont rénové, mais il y a énormément de problèmes. On a manqué d'eau quatorze fois l'année passée. J'ai aussi eu des problèmes avec ma thermopompe.»